Denyse Côté

Genre, développement et territoire : pratiques anciennes et nouvelles sémantiques

Cynthia Mara Miranda, Denyse Côté, Milena Barroso, André Estácio

Gênero, Desenvolvimento e Território: novas semânticas e antigas praticas

Publié aux Presses de l'Université d'État de l'Amazonie en 2015, ce livre dont le titre français se lit « Genre, développement et territoire : pratiques anciennes et nouvelles sémantiques » est une première au Brésil. On y jumelle en effet pour la première fois la question du genre et du territoire. Issu d’une collaboration entre chercheures du Núcleo de Estudos das Diferenças de Gênero (NEDiG) de l'Université de Torcantins (Brésil) et de l'Observatoire sur le développement régional et l'analyse différenciée selon les sexes (ORÉGAND) de l'Université du Québec en Outaouais, ce livre met aussi en lumière une collaboration avec le laboratoire CNRS PACTE-Territoires de Grenoble : Sophie Louargant y signe la postface sur les croisements des concepts genre, de territoire et d’altérité, tandis que Denyse Côté se penche sur la concertation entre associations féministes locales et dispositifs institutionnels territoriaux.

Ma grand-mère était féministe

Féministe de la première heure, Thaïs Lacoste-Frémont a milité aux côtés de sa soeur, Marie Lacoste-Gérin-Lajoie, et de militantes telles que Thérèse Casgrain et Idola St-Jean pour l'obtention du droit de vote des femmes au Québec. Issue de la haute bourgeoisie canadienne-française, elle estimait que l'éducation était essentielle à l'émancipation des femmes. Au cours de sa vie, elle a publié près d'un millier de chroniques et prononcé des centaines de conférences sur divers aspects du féminisme.

Pour souligner le 75e anniversaire du droit de vote des femmes au Québec, Joël Le Bigot s'entretient avec Denyse Côté, petite-fille de Thaïs Lacoste-Frémont. Mme Côté revient sur l'histoire de cette première vague de féminisme au Québec et relate le parcours hors du commun de sa grand-mère.

Pages reliées :
Micheline Dumont raconte l'histoire de l'obtention du droit de vote par les Québécoises, Dessine-moi un dimanche, 12.04.2015
Deux des premières électrices québécoises racontent, Radio-Canada, 18.04.2015

Femmes universitaires, femmes de pouvoir en Haïti et dans les Caraïbes

Femmes universitaires, femmes de pouvoir en Haïti et dans les Caraïbes est le thème autour duquel des spécialistes d'Haïti, de Cuba, de la République Dominicaine et du Québec sont intervenues le 26 mars 2015 à l’Université Quisqueya de Port-au-Prince dans le cadre d’un colloque régional organisé par l’Agence universitaire de la francophonie, en partenariat avec le ministère haïtien à la Condition féminine et aux Droits des femmes.

Denyse Côté a profité de l’occasion pour livrer son impression sur la situation des femmes en Haïti. Elle estime que de grandes avancées ont été réalisées à tous les niveaux sur la question des droits des femmes, mais que ce n’est pas suffisant, en plaidant en faveur d’un changement de comportement et de conscience sociale ainsi que d’une réforme politique et juridique. Si certains pensent qu’on devrait commencer par scolariser et alphabétiser les femmes les plus démunies en Haïti, elle suggère parallèlement de permettre aux femmes d’avoir accès à l’université. Car Haïti a besoin d’une classe moyenne bien formée pour sortir du bourbier dans lequel il se trouve. « Il est aussi essentiel, selon elle, de valoriser les savoirs féminins et d’accueillir les savoirs féministes proprement haïtiens dans les universités », suggère Denyse Côté qui intervenait sur le thème « Savoirs féminins, savoirs féministes : des savoirs universitaires ».

Source : Le Nouvelliste, 27.03.2015

« Anpil fanm tombe, nap kontinye vanse » : luttes féministes en Haïti

L’importance du mouvement féministe haïtien est mal connue au Québec. Les images sensationnalistes des médias de masse qui envahissent notre imaginaire masquent, entre autres, un mouvement de femmes au cœur des luttes politiques et sociales contemporaines. Cet article (aussi offert en format PDF) prétend lever le voile sur quelques éléments de cette histoire afin de mieux en saisir la nature, la force ainsi que l’ancrage. Il abordera aussi les obstacles qu’a connu ce mouvement suite au séisme de janvier 2010, en particulier les retombées dé-structurantes du stéréotype misérabiliste importé par les contingents d’aide. Dans le clip ci-dessus, Denyse Côté résume certains éléments de son article.

Les Haïtiennes face au séisme : l’humanitaire en question

Le 25 février 2014, l’ORÉGAND, en collaboration avec le RéQEF et le Comité de recherche 04 de l’AISLF, offrait une conférence-midi au cours de laquelle Denyse Côté parlait de la réalité vécue par les groupes de femmes haïtiens après le séisme. Rappelons que Denyse Côté étudie depuis 30 ans les mouvements sociaux, en particulier les groupes de femmes, au Québec et en Haïti.

Les structures humanitaires internationales créées pour agir en situation de désastre ont toutes intégré des objectifs en matière d’égalité des femmes. Comment expliquer que leurs interventions s’avèrent souvent contre-productives pour les groupes de femmes des pays ou localités visés? Ce fut le cas lors du séisme haïtien de 2010. Un retour critique sur une situation déplorable.

Un petit dossier sur la garde partagée

Le 23 novembre 2013, La Presse+ publiait une série d'articles de Louise Leduc sur la garde partagée. Trois d'entre eux citent Denyse Côté :
Exit le père de fin de semaine
Avant 2 ans, attention!
Séparés... et heureux?
Les mères n’ont plus la cote
Les leçons des ruptures.