Nous vivons un autre moment dramatique de notre histoire, un moment qui semble vouloir pousser nos concitoyens et concitoyennes au désespoir. Un moment caractérisé par la systématisation d’une politique de terreur, où chaque Haïtien et Haïtienne sent l’étau se resserrer chaque jour davantage.
Personne n’est épargné. À Port-au-Prince comme dans les villes de province, les exactions des terroristes font des victimes chez toutes les catégories sociales. Toutefois, la persistance de cette terreur dans certaines zones de la capitale en porte plusieurs à désigner certains quartiers comme "zones de non-droit", comme s'il était concevable que certaines zones soient en dehors de l’autorité de l’État, seul garant des droits citoyens. En fait de "zones de non-droit", il s’agit plutôt de groupes de citoyens et de citoyennes qu’on accepte de livrer aux terroristes et auxquels toute protection de l’État est niée. Un article d'ENFOFANM.
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