Dans le cadre de la mise en place d'un plan régional de lutte à la pauvreté, l’Assemblée des groupes de femmes d’interventions régionales (AGIR), en collaboration avec le Réseau des tables régionales des groupes de femmes du Québec, a élaboré un avis sur la pauvreté des femmes de l’Outaouais, accompagné d'un portrait socio-économique régional. L'AGIR souhaite soutenir ainsi les démarches effectuées dans le but de lutter contre la pauvreté afin que sa nature sexuée reçoive une plus grande attention. Pour ce faire, l’ADS devrait être vue comme un outil d'analyse essentiel, ajoute-t-elle.
Après avoir dressé un portrait qualitatif de la pauvreté des femmes, l'avis propose des actions concrètes à intégrer dans les plans d’action afin de tenir compte des besoins spécifiques des femmes vivant en situation de pauvreté. Les constats présentés montrent que certaines femmes sont plus susceptibles d’être frappées par la pauvreté en raison de leur âge, situation familiale, ethnie ou lieu de résidence. Beaucoup reste à faire à la fois pour mieux cerner tous les aspects de la féminisation de la pauvreté et pour y trouver des solutions. Il est toutefois possible d’intervenir à divers degrés et de s’attaquer aux causes structurelles en agissant sur certains déterminants de la pauvreté en vue de l'éliminer plutôt que de la gérer, conclut l'AGIR dans son document.
Source : AGIR, 11.04.2012