Le 11 février, l’ORÉGAND, en collaboration avec le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), le Comité de recherche 04 de l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF) et la Chaire Senghor de la Francophonie, offrait une conférence-midi au cours de laquelle Bernadette Kassi, professeure au Département des Études langagières de l’UQO, présentait les résultats de ses recherches portant sur les romancières africaines et québécoises.
À l’instar de leurs consœurs québécoises, les romancières africaines ou subsahariennes ont intégré le champ littéraire de leurs espaces respectifs depuis plus de trois décennies. Comme les Québécoises, les Subsahariennes ont un passé de colonisées francophones et ont évolué dans des contextes socioculturels privilégiant partiellement ou largement les visions patriarcales. Leurs romans sont-ils empreints pour autant des mêmes discours sociaux sur la condition féminine?