Le 23 septembre, l’Observatoire sur le développement régional et l’analyse différenciée selon les sexes (ORÉGAND), en collaboration avec le Centre de recherche sur le développement territorial (CRDT), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), tenait une conférence-midi au cour de laquelle Madame Halimé El Kaakour, PhD, professeure à l’Université libanaise et professeure invitée à l’UQO, présentait les résultats de ses recherches sur le paradoxe libanais en matière de droits des femmes.
Le Liban est en effet le pays le plus « libéré » du monde arabe, mais il reste pourtant classé au 16e rang sur 22 pays pour le respect des droits des femmes. Plusieurs obstacles d’ordre social, culturel, politique et légal empêchent les Libanaises de jouir de leurs droits et d’accéder à leur pleine citoyenneté. Cet exposé abordait les pratiques discriminatoires qui persistent au sein de la famille, du travail et de la politique. Une réforme légale serait nécessaire afin que le Liban se conforme aux normes internationales en matière de droits de la personne.