La dimension de genre dans la lutte et l’adaptation aux changements climatiques est peu traitée par les gouvernements, les groupes environnementaux et les groupes de femmes au Québec. Il existe un besoin de données différenciées, de sensibilisation et de mobilisation. Le Réseau des femmes en environnement (RFE), le Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) et Relais-femmes, sous la direction de la professeure Annie Rochette, ont donc décidé d'organiser une tournée de formations à travers le Québec à l’automne 2014 afin de les sensibiliser à cette problématique.
Les impacts des changements climatiques sont différenciés; certains groupes sociaux, en raison de leur genre, leur statut socioéconomique, leur race, leur ethnicité ou leur âge sont plus vulnérables aux impacts des changements climatiques (par exemple les canicules, les sécheresses et les inondations) notamment parce qu’ils n’ont pas la même capacité d’action et d’adaptation. Par exemple, en raison des rapports sociaux de sexe, les femmes ont souvent la responsabilité des personnes à charge plus vulnérables, une responsabilité alourdie lors de catastrophes naturelles ou de canicules reliées aux changements climatiques. L’absence de la dimension de genre dans les réponses aux changements climatiques risque donc que les mesures adoptées ne soient pas efficaces et qu’elles exacerbent les inégalités sociales.
Pour ne savoir plus, cette page inclut des fiches thématiques sur différents aspects de la dimension de genre dans la lutte et l’adaptation aux changements climatiques.