Proposition de colloque dans le cadre de Penser, créer, agir les féminismes
7e Congrès international de la recherche féministe dans la Francophonie (Montréal, Québec, 24 au 28 août 2015)
Organisatrices
Denyse Côté, ORÉGAND/Université du Québec en Outaouais : [email protected]
Sylvie Paré, Université du Québec à Montréal : [email protected]
Sophie Louargant, UMR-Pacte, Université Grenoble Alpes : [email protected]
Résumé
Les thématiques du droit à la ville, de l’aménagement urbain, de la démocratie municipale, du développement local, du développement rural, des conflits urbains, ont été largement abordées par les chercheurs. Or le rapport spécifique des femmes au territoire demeure à ce jour peu présent dans les travaux des chercheur.e.s féministes. Il s’avère pourtant central à la compréhension des rapports sociaux de sexe, au même titre que les dimensions ethnologique, raciale, de classe, d’orientation sexuelle, néocoloniale ou d’appartenance nationale plus fréquemment abordées dans la littérature féministe. Enfin, il reste d’actualité non seulement en regard de l’aménagement du territoire, mais dans l’actuelle conjoncture de décentralisation politique et administrative, ainsi que des enjeux éthiques et politiques médiatisés récemment en matière de gouvernance municipale.L’état des lieux dressé dans certains ouvrages, (Côté et al., 1995; Semblat, 1997; Louargant, 2006, Paré, 2006, Trudelle, 2007) doit être mis à jour et complété. D’ailleurs, les féministes qui interviennent au niveau local sont nombreuses et travaillent trop souvent dans l’ombre. Il est nécessaire de poursuivre ces échanges sur les enjeux territoriaux, qui apparaissent à la fois sous le mode du conflit et de la coopération conflictuelle (Trudelle, 2007; Côté et al, 2012) car l’amélioration de la situation des femmes, en milieu urbain et en milieu rural, ne semble pas concluante à ce jour.
Les questions suivantes pourraient servir de point de départ à la discussion :
• Comment les enjeux territoriaux sont-ils dessinés pour les femmes, que ce soit en contexte rural ou urbain, dans les dix ou quinze dernières années? Quels parallèles peut-on dresser entre le Québec et d’autres régions du monde?
• Au Québec, a-t-on vraiment assisté à de grandes avancées pour les femmes depuis la réorganisation municipale et la décentralisation régionale du début du XXIe siècle?
• Dans quelle mesure peut-on imaginer un meilleur accès aux ressources pour les femmes afin qu’elles se prévalent d’un plus grand droit à la ville (de la ville et dans la ville) et qu’elles exercent un plus grand pouvoir sur le développement territorial?
Prière de faire parvenir le titre proposé de votre communication, ainsi qu’un résumé de 200 mots avant le 4 décembre 2014 à [email protected].
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