« Le prestigieux programme de Chaires de recherche du Canada (CRC) s’est récemment doté de nouvelles directives pour contrer les préjugés inconscients à l’encontre des femmes, désormais intégrées à ses consignes touchant la rédaction de lettres de recommandation. » Celles-ci « s’inspirent de deux études, menées en 2010 et en 2003 (...). D’après ces études, les lettres de recommandation écrites pour des femmes sont généralement incomplètes ou brèves, incluent des termes comme « mère » ou « épouse », comportent peu d’adjectifs élogieux (« excellent », « exceptionnel », etc.), mettent l’accent sur les qualités personnelles plutôt que sur les compétences et les réalisations, et comportent souvent des formulations négatives susceptibles de semer le doute. Tel est le cas, que le répondant soit un homme ou une femme. » Un article de Natalie Samson pour le site Affaires universitaires.