12 janvier 2010 - 12 janvier 2019
La situation du logement en Haïti s’est aggravée, neuf ans après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 qui avait fait environ 300 000 morts et de nombreux dégâts, estiment des organisations dans une déclaration publique transmise à l’agence AlterPresse. On continue de vivre sous des tentes et dans des bidonvilles dans plusieurs communes du département de l’Ouest.
Les organisations signataires de la déclaration - le Bureau des avocats internationaux (Bai), le Mouvement de liberté d’égalité des Haïtiens pour la fraternité (Moleghaf), la Coordination des 15 blocs de Canaan (Code-15), le Kolektif viktim kay kraze Peleren 5 et le Konbit ayisyen pou lojman altènatif (Kayla) - signalent une accélération des constructions anarchiques dans le pays, sous le regard de l’Etat qui n’a pas de politique en matière de logement social. Elles déplorent aussi la dilapidation des 3,8 milliards $ d’aide vénézuélienne qui auraient plutôt dû servir à la construction de logements sociaux.