Le 22 février 2022, l’ORÉGAND, en collaboration avec le RéQEF, organisait une conférence-midi avec Mélissa Blais, professeure au département des sciences sociales de l’UQO, portant sur les conclusions d’une récente recherche sur les effets de la peur sur l’engagement des féministes au Québec et en Suisse romande. Contrairement aux idées reçues qui associent la peur à une émotion « négative» ou à une émotion qui nous empêche d’agir, la recherche conclut que la peur peut aussi être un moteur d’action politique pour les féministes interrogées.
Mélissa Blais mène des recherches sur l’antiféminisme, les effets de la peur sur l’engagement des féministes, les conflits émotionnels des chercheur.e.s et le harcèlement de rue (en partenariat avec le CÉAF). Elle est autrice du livre « J’haïs les féministes » : le 6 décembre 1989 et ses suites et co-directrice des ouvrages collectifs Le mouvement masculiniste au Québec et Retour sur un attentat antiféministe.
Article relié : Ce que la peur fait à l’engagement féministe, Mélissa Blais, Lien social et Politiques, Numéro 86, 2021