par la Coalition pour un Québec des régions
Il faut que la Communauté métropolitaine de Montréal devienne une structure dotée de pouvoirs décisionnels et que ses champs de juridiction soient revus et augmentés, à moyen terme, pour que cet organisme de planification, qui regroupe 82 municipalités dans le Grand Montréal, se transforme en un véritable gouvernement régional. À court terme, il faut tout au moins que le président de la Communauté métropolitaine soit élu au suffrage universel. Ce poste est présentement occupé d’office par le maire de Montréal et les municipalités membres y délèguent leurs élus. Cette réforme réduirait de façon significative la fragmentation institutionnelle qui affaiblit la métropole, de même que le déficit démocratique qui l’afflige. Elle lui permettrait aussi de jouer efficacement le rôle qu’on attend d’elle comme fer de lance du développement socio-économique du Québec.