L'Agence Science-Presse rapporte que, depuis 1972, la participation croissante des femmes au monde du travail a eu un plus grand impact sur le PIB norvégien que l’ensemble de la richesse pétrolière. En effet, selon un rapport de l'institut de recherches sociales d'Oslo, si la proportion de femmes au travail était demeurée la même qu’en 1972, le PIB norvégien aurait été privé de 523 milliards CAD. Si les femmes avaient travaillé autant que les hommes, la Norvège aurait vu son PIB augmenté de 364 milliards CAD.
La proportion de femmes au travail est passée de 50% au début des années 1970 à plus de 75% aujourd’hui, soit 16% au-dessus de la moyenne des pays industrialisés de l’OCDE. Si elle devait être réduite à la moyenne de l’OCDE, la perte de production serait d’une valeur équivalente aux revenus de la ressource pétrolière, selon ces données présentées par l'ex premier ministre, Jens Stoltenberg.