Les résultats du Canada en matière d’égalité des femmes ont été la cible de toutes les critiques aux Nations Unies, à Genève, lors de la 65e session du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes. Celle-ci a eu lieu alors que le Canada a un nouveau gouvernement fédéral ainsi qu’un premier ministre qui se dit féministe, préconise une relation de nation à nation et reconnaît que « la pauvreté est sexiste ». Nous savons que les mots comptent, mais il nous faut maintenant de l’action.
Des décennies de modifications législatives régressives et de réductions budgétaires ont considérablement érodé les droits des femmes au Canada, en vertu de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF). Depuis 1995, le Canada est passé de la première à la 25e place sur l’Indice d’inégalités de genre des Nations Unies.