C'est le 16 janvier 2017 qu'avait lieu le dévoilement des résultats de l’étude « Enquête Sexualité, Sécurité et Interactions en Milieu Universitaire (ESSIMU) : ce qu’en disent étudiant.es, enseignant.es et employé.es », en présence de plusieurs membres des milieux universitaire, communautaire et gouvernemental.
Une première au Québec
Dès 2014, une équipe indépendante soutenue par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), le Service aux collectivités de l’UQAM et le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) mettait en chantier cette recherche sur les violences sexuelles en milieu universitaire, une première initiative du genre au Québec. Sous la direction de Manon Bergeron, professeure au Département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), cette étude regroupe 12 chercheures provenant de six universités québécoises francophones : UQAM, Université de Montréal, Université Laval, Université de Sherbrooke, Université du Québec en Outaouais et Université du Québec à Chicoutimi.