ORÉGAND

Gatineau, capitale du Québec 2.0!

Les Québécois-es et leurs municipalités ont-ils des choses à se raconter via les médias sociaux? Quelles villes font preuve d’initiative? Ont-elles un réel avantage à établir une présence sur le web 2.0? Après quatre mois passés à étudier la présence web des 50 plus grandes municipalités québécoises, Isabelle Gagné et Hughes Chandonnet partagent ici quelques observations et avancent certaines pistes de réponses à ces questions. Entre autres, on y apprend que la Ville de Gatineau « n’a pas seulement bâti la plus grande communauté Facebook des 50 municipalités étudiées; elle se démarque par ses initiatives telles que le service d’alertes par messagerie texte, un site web conçu pour les appareils mobiles, ainsi qu’une gestion exemplaire de la conversation avec le public ».

Les oubliées du Plan Nord

Le 1er avril, une trentaine de femmes innues entreprenaient une marche de 900 kilomètres à partir de Mani-utenam, près de Sept-Îles, pour se rendre à Montréal à temps pour la grande manifestation du 22 avril. Ce sont les mêmes femmes qui participaient au blocus de la route 138 qui a empêché d'approvisionner le chantier de La Romaine pendant cinq jours au début de mars et qui a été démantelé à la suite d'une injonction accordée à Hydro-Québec. Rappelons que les Innus réclament des compensations pour le passage des lignes d'électricité sur leur territoire. Aujourd'hui, elles marchent pour dénoncer les travaux entrepris par Hydro-Québec sans le consentement de la communauté innue. « Nous avons rejeté deux fois par référendum l'entente avec Hydro-Québec. Notre marche s'inscrit dans la continuité de la barricade. Nous dénonçons la discrimination envers les femmes autochtones. Nous dénonçons le Plan Nord », explique Clémence Simon, porte-parole des marcheuses, selon ce que rapporte canoe.ca.

Regards sur l'égalité entre les femmes et les hommes : portraits statistiques des 17 régions du Québec

À l'occasion de la Journée internationale des femmes, le Conseil du statut de la femme (CSF) publie des portraits socioéconomiques traitant de différents aspects de la vie des femmes de chacune des régions du Québec. Ce regard sur l'égalité entre les femmes et les hommes constitue un tableau statistique où sept thèmes sont abordés : la démographie, l'éducation, l'économie et l'emploi, la conciliation des obligations professionnelles et personnelles, le revenu, l'intégrité physique et psychologique et la participation des femmes au pouvoir. En examinant les différents volets de la vie des femmes des 17 régions, on constate des améliorations depuis 1996, mais des disparités par rapport aux hommes ressortent encore. À bien des égards, le fait d'être femme et d'habiter une région centrale ou une région dite ressource peut tantôt accentuer, tantôt aplanir ces inégalités.

Consultez les faits saillants des portraits de l'Abitibi-Témiscamingue, de la Capitale-Nationale, du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l'Estrie, de Lanaudière, des Laurentides, de Laval, de la Mauricie, de Montréal, de la Montérégie, du Nord-du-Québec et du Saguenay-Lac-Saint-Jean (à venir ceux du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord, de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et de l'Outaouais). Consultez aussi le portrait statistique complet de chacune des régions ainsi que le portrait national. Rappelons que le CSF a pour mission de conseiller le gouvernement et d'informer la population sur les questions d'égalité entre les femmes et les hommes.

Page reliée : Portrait des Québécoises en huit temps 2010, CSF, 15.02.2010

De Sept-Îles à Aguanish jusqu'à Tête-à-la-Baleine

Le 2 juillet 2008, une cinquantaine de Nord-Côtières mettaient le cap vers Tête-à-la-Baleine. Depuis plusieurs années, les Cousines d’Adéline demandaient au Regroupement des femmes de la Côte-Nord de se rendre chez elles afin de mieux connaître les besoins et préoccupations des femmes de la Basse-Côte-Nord. Rappelons que les membres du Regroupement ont pignon sur rue dans 32 localités des six MRC de cette immense région.

Innu Aitun

Innu Aitun (connaissances traditionnelles) aide les aîné-es du peuple innu à transmette aux jeunes leur savoir-faire, leur culture, leur histoire, autrement dit, leur fierté. C’est un ensemble de connaissances jamais écrites, mais dites, récitées et imagées tout au long des millénaires d’occupation humaine sur ce qui s’appelle aujourd’hui la "Côte-Nord québécoise".

Le Regroupement des femmes de la Côte-Nord a 20 ans

La participation politique des femmes ne se limite pas à l'exercice du droit de vote. C'est ce que démontre depuis 20 ans le Regroupement des femmes de la Côte-Nord (RFCN).