ORÉGAND

Conciliation travail-famille - J'agis

Afin d’informer, de sensibiliser et de guider les entreprises et organismes de l’Outaouais dans l’implantation de mesures de conciliation travail-famille, l’Assemblée des groupes de femmes d’interventions régionales (AGIR) a créé un site web qui recense les programmes, outils et ressources qui existent en cette matière à travers le Québec : ctfoutaouais.org.

Fermeture du bureau régional du CSF : AGIR s'inquiète

Comme ailleurs au Québec, le bureau régional à Gatineau du Conseil du statut de la femme (CSF) fermera ses portes, le 31 mars, faute de financement. L'Assemblée des groupes de femmes d'interventions régionales (AGIR) s'inquiète de cette disparition. Selon sa coordonnatrice, Hamida Mélouane, le bureau régional permettait de travailler directement avec les agences tout en faisant le pont avec le siège social du CSF.

Par ailleurs, plusieurs des membres de cet organisme de concertation régionale voient eux aussi leurs subventions réduites. Ces compressions ont amené AGIR à remercier une employée. Depuis, Mme Mélouane doit travailler seule. De plus, faute de financement, AGIR, qui a plus de 25 ans d'existence, pourrait bien ne pas survivre après 2016.

Source : Radio-Canada, 30.03.2015

Les régions veulent faire partie de la solution

L'Outaouais, l'Abitibi-Témiscamingue, le Bas‑Saint-Laurent, la Côte-Nord, la Gaspésie‑Îles-de-la-Madeleine, le Nord-du-Québec et la Chaudière-Appalaches ont formé la coalition Touche pas à mes régions! pour dénoncer l'absence de vision du gouvernement du Québec en matière de développement régional, ainsi que le mouvement de centralisation qui a été amorcé. De fait, la coalition interpelle Philippe Couillard afin d'être entendue en commission parlementaire lors des auditions touchant le projet de loi 28 qui auront lieu du 23 janvier au 11 février et aborderont notamment d'importants enjeux liés au développement régional.

Recul de la représentation féminine à l’Assemblée nationale

Aux élections québécoises de 2012, 41 femmes et 84 hommes avaient été élus. En 2014, il n'y a plus que 34 élues pour 91 hommes, rapporte Radio-Canada. De 32,8% de représentation féminine, on recule donc à 27,2%. Par parti politique, on retrouve 18 femmes au PLQ (25,7%), huit au PQ (26,7%), six à la CAQ (27,3%) et deux à QS (66,7%).

En Outaouais, deux des six candidates ont été réélues : les libérales Maryse Gaudrault (Hull) et Stéphanie Vallée (Gatineau), ce qui représente une élue de moins qu'en 2012.

Quant à Pauline Marois, notre première Première ministre, elle a été défaite par 777 voix de majorité par la libérale Caroline Simard et a démissionné de la tête du PQ. Elle aura donc eu l'un des mandats les plus courts de l’histoire du Québec.

Jeunes femmes en politique municipale : une étude vise les Gatinoises

Dans le cadre du programme Un bon départ pour les jeunes femmes de la Fédération canadienne des municipalités, des femmes œuvrant en politique municipale et des jeunes femmes s'unissent pour déterminer quels sont les obstacles à la participation des jeunes femmes à la sphère politique locale. En 2014, sept communautés canadiennes participent à ce programme, dont Gatineau.

Dans le but de recueillir des données sur l'intérêt et l'implication en politique municipale des Gatinoises âgées de 17 à 35 ans, PolitiquElle, qui regroupe huit jeunes femmes de l'Outaouais, a conçu un questionnaire. Une fois les résultats analysés, un plan d’action sera élaboré dans le but d'augmenter la participation des jeunes femmes en politique municipale.

Le travail accompli à Gatineau et dans cinq autres communautés - London, Ottawa, Bathurst, Rigolet et Grand Forks - conduira également à la publication d’un guide.

Promotion des relations égalitaires et respectueuses – Deux chercheuses développent un outil interactif

Dans le cadre du projet de recherche Agir collectivement pour mieux prévenir la violence dans les relations amoureuses, réalisé par Marie Bolduc et Claire Beaulieu, enseignantes au Cégep de l'Outaouais, un outil interactif vient d'être lancé. Il a pour objectif d'améliorer la dynamique de la relation amoureuse en diminuant la violence psychologique, qui peut entre autres se traduire par des insultes qui se transposent de plus en plus via les médias sociaux, les messages textes, les courriels, etc.