ORÉGAND

MOUKA : un espace documentaire sur le genre et les droits des femmes haïtiennes!

L’espace documentaire MOUKA (mouka.ht) était lancé le 8 mars 2023. La production visuelle de cet événement était assurée par l’équipe de Mwèm TV. Cinq chercheures féministes de renom qui participent au projet, Danièle Magloire, Sabine Lamour, Tania Pierre-Charles, Célia Romulus et Denyse Côté ont abordé pour nous des questions liées à la recherche féministe en Haïti sous différents aspects.

La représentation politique des femmes en Haïti

Le 9 novembre, l’ORÉGAND, en collaboration avec le RéQEF, organisait une conférence avec Julien Sainvil sur les stratégies de représentation politique des femmes en Haïti, plus particulièrement sur les ratés du déploiement de la stratégie d’un quota de 30% de femmes aux postes décisionnels et de représentation prévu depuis 2012 dans la constitution haïtienne.

Parlons de la violence envers les femmes : un portrait de la réalité en Haïti, au Mexique et en Outaouais

Trois femmes d'origines différentes discutent de la violence de genre en prenant comme exemple les réalités du Mexique, d'Haïti et de l'Outaouais, en se concentrant sur les femmes migrantes de la région. Une table de discussion que l’UNAM-Canada organisait le 10 mars 2021 avec Denyse Côté de l'ORÉGAND, Bettyna Bélizaire de l'AFIO et Alicia Mayer, d'UNAM-Canada.

Page reliée : Discussions autour de la violence faite aux femmes en Haïti, au Mexique et en Outaouais, Le Droit, 07.03.2021

Plusieurs organisations déplorent une aggravation du problème du logement en Haïti

12 janvier 2010 - 12 janvier 2019

La situation du logement en Haïti s’est aggravée, neuf ans après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 qui avait fait environ 300 000 morts et de nombreux dégâts, estiment des organisations dans une déclaration publique transmise à l’agence AlterPresse. On continue de vivre sous des tentes et dans des bidonvilles dans plusieurs communes du département de l’Ouest.

Les organisations signataires de la déclaration - le Bureau des avocats internationaux (Bai), le Mouvement de liberté d’égalité des Haïtiens pour la fraternité (Moleghaf), la Coordination des 15 blocs de Canaan (Code-15), le Kolektif viktim kay kraze Peleren 5 et le Konbit ayisyen pou lojman altènatif (Kayla) - signalent une accélération des constructions anarchiques dans le pays, sous le regard de l’Etat qui n’a pas de politique en matière de logement social. Elles déplorent aussi la dilapidation des 3,8 milliards $ d’aide vénézuélienne qui auraient plutôt dû servir à la construction de logements sociaux.

Déjouer le silence. Contre-discours sur les femmes haïtiennes

Lancé le 29 août à Paris dans le cadre de la CIRFF 2018, ce livre reprend la tradition féministe haïtienne d’entrecroisement des réalités de femmes d’horizons divers en vue de dégager des points de compréhension pour l’action. Il est construit sur le constat qu’Haïti et la Caraïbe ne peuvent faire l’économie de nouvelles pistes de réflexion dans un contexte où la situation des femmes ne cesse de se dégrader et où les acquis féministes sont constamment remis en question ou disqualifiés.

Ces recherches sur le genre et la pensée féministe permettront de produire de meilleures analyses concernant la situation de celles qui, dans l’imaginaire collectif, sont encore perçues à la fois comme garantes du bien-être des autres et citoyennes de seconde zone. Dirigé par Sabine Lamour, Denyse Côté et Darline Alexis, cet ouvrage propose un discours neuf, nous l’espérons, remplaçant ainsi des récits trop souvent stéréotypés. Pour en savoir plus.

La Caraïbe francophone : nouveaux contextes, nouveaux discours

Les 29 et 30 août au CIRFF 2018.

Responsables du colloque :
Sabine Lamour (Ph.D, Paris 8/CRESPPA/ CSU/CNRSUEH, SOFA (Solidarite Fanm Ayisyèn))
Danièle Magloire (Kay Fanm, Université Quisqueya)
Denyse Côté (Ph.D, ORÉGAND/Université du Québec en Outaouais).

Ce colloque se situe dans la continuité de ceux tenus au CIRFF de Montréal (2015) et à Port-au- Prince (CIIRG, 2016). Il vise à présenter des analyses féministes des politiques sociales et économiques sensibles au genre, de la situation des femmes dans la Caraïbe francophone et ce, dans une perspective critique, militante et décoloniale. Il s’agit de contribuer à la construction d’un contre-discours scientifique émanant de chercheur/es ancrées dans cette région, afin de faire contrepoids à celui de certaines élites nationales et internationales. Pour en savoir plus.