ORÉGAND

Les effets de la peur sur l’engagement des féministes

Le 22 février 2022, l’ORÉGAND, en collaboration avec le RéQEF, organisait une conférence-midi avec Mélissa Blais, professeure au département des sciences sociales de l’UQO, portant sur les conclusions d’une récente recherche sur les effets de la peur sur l’engagement des féministes au Québec et en Suisse romande. Contrairement aux idées reçues qui associent la peur à une émotion « négative» ou à une émotion qui nous empêche d’agir, la recherche conclut que la peur peut aussi être un moteur d’action politique pour les féministes interrogées.

La représentation politique des femmes en Haïti

Le 9 novembre, l’ORÉGAND, en collaboration avec le RéQEF, organisait une conférence avec Julien Sainvil sur les stratégies de représentation politique des femmes en Haïti, plus particulièrement sur les ratés du déploiement de la stratégie d’un quota de 30% de femmes aux postes décisionnels et de représentation prévu depuis 2012 dans la constitution haïtienne.

Parlons de la violence envers les femmes : un portrait de la réalité en Haïti, au Mexique et en Outaouais

Trois femmes d'origines différentes discutent de la violence de genre en prenant comme exemple les réalités du Mexique, d'Haïti et de l'Outaouais, en se concentrant sur les femmes migrantes de la région. Une table de discussion que l’UNAM-Canada organisait le 10 mars 2021 avec Denyse Côté de l'ORÉGAND, Bettyna Bélizaire de l'AFIO et Alicia Mayer, d'UNAM-Canada.

Page reliée : Discussions autour de la violence faite aux femmes en Haïti, au Mexique et en Outaouais, Le Droit, 07.03.2021

Trousse d’outils pour une participation égalitaire et inclusive de toutes les femmes

Concertation Montréal, la Coalition montréalaise des Tables de quartier et Relais-femmes souhaitent contribuer à modifier des pratiques et des politiques en matière de consultation et de participation citoyenne afin que les femmes, dans toutes leur diversité, aient une influence déterminante sur les décisions touchant leur vie quotidienne.

Une trousse d’outils a donc été réalisée dans le cadre du projet MTElles. Elle s’adresse particulièrement aux partenaires municipaux, paramunicipaux et de développement des communautés. Toutefois, plusieurs pratiques peuvent s’adapter à tous les milieux voulant favoriser davantage d’inclusion et de parité dans leurs pratiques.

Bien que l’objectif principal du projet était de favoriser la participation des femmes à la vie démocratique montréalaise, ces pratiques et outils pourront être utiles à l’ensemble de la population.

Des femmes en situation de handicap physique prennent la parole

L’Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux et ConcertAction Femmes Estrie dévoilaient récemment les résultats d’une recherche portant sur les enjeux et besoins de logement pour les femmes en situation de handicap. Faute de données régionales permettant de saisir le portrait des logements accessibles et de la situation financière des femmes ayant un handicap physique, la recherche aborde leur expérience du chez-soi. Riche de leurs propos, l’étude fait ressortir les défis quotidiens quant à l’exercice de leur autonomie, de même que la détermination qui les anime quant à l’accessibilité universelle. Elle réitère surtout la nécessité de considérer la parole des femmes expertes des réalités qu’elles vivent.

Exploitation des produits forestiers au Cameroun : la place des femmes

Le 3 décembre 2019, l'ORÉGAND, en collaboration avec le RéQEF, tenait une conférence-midi avec Fernande Abanda, doctorante en sciences sociales à l’UQO et coordonnatrice du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones pôle UQO (CIÉRA-UQO). Elle abordait la place des femmes rurales dans l’exploitation d’un des plus importants produits forestiers non ligneux produit pour l’industrie pharmaceutique mondiale : le prunus africana. Il s’agit du principal élément actif dans la médication du cancer de la prostate.

Juriste spécialisée en droit international de l’environnement, Mme Abanda consacre ses recherches depuis neuf ans aux dynamiques territoriales des politiques de gestion des espaces forestiers. Elle s’intéresse particulièrement à la portée de ces politiques sur les groupes sociaux et les espaces marginalisés au Cameroun et au Canada.